Stimuler la pousse des cheveux avec les injections capillaires

Les causes de la chute des cheveux ?

La perte de cheveux peut être causée par de nombreux facteurs, souvent interconnectés. Parmi les origines possibles, on trouve :

• Les déséquilibres hormonaux : par exemple, après un accouchement (post-partum) ou durant la ménopause.
• Le stress : un stress chronique peut perturber le cycle capillaire.
• Les carences alimentaires : notamment en fer, zinc, ou vitamines essentielles.
• L’alopécie androgénique : une cause fréquente liée à des facteurs génétiques.
• L’effluvium télogène : une chute temporaire des cheveux souvent déclenchée par un événement stressant ou un déséquilibre interne

Comprendre le cycle pilaire

Le cycle de vie d’un cheveu se divise en 3 phases :

• Phase anagène : phase de croissance
• Phase catagène : phase de transition où l’activité des follicules s’arrête.
• Phase télogène : la phase de chute du cheveux.

Lorsque ce cycle est perturbé, soit par une réduction de la phase anagène ou un prolongement des phases catagène ou télogène, les cheveux deviennent plus fins, clairsemés, et la chute plus importante.

L’objectif des injections capillaires est d’agir à ce niveau afin d’optimiser chaque étape du cycle.

Les techniques

Plusieurs techniques d’injections capillaires existent, et elles peuvent être utilisées seules ou en association selon les besoins spécifiques de chaque patient :

• Les approches combinées (ex : PRP et exosomes ou PRP et mésothérapie, etc…)
• Le PRP (plasma riche en plaquettes)
• Les exosomes et les facteurs de croissance
• Les polynucléotides
• La mésothérapie capillaire

Quel intérêt par rapport au minoxidil ou au finastéride ?

Le finastéride peut entraîner des effets secondaires importants, et le minoxidil peut causer des irritations ou de l’eczéma du cuir chevelu, ce qui n’est pas le cas des injections capillaires.

Ces traitements doivent être utilisés en continu, leur arrêt entraînant une perte des bénéfices. À l’inverse, les injections offrent des résultats durables après quelques séances, sans contrainte quotidienne. Elles stimulent aussi la circulation sanguine grâce à leur action mécanique.

Cependant, le minoxidil et le finastéride sont plus abordables, ce qui peut expliquer leur popularité.

Les résultats attendus

En quelques séances, on observe une réduction de la chute des cheveux, une meilleure densité et texture, ainsi qu’une amélioration de l’état du cuir chevelu.

Les protocoles peuvent varier entre 4 à 10 séances espacées de quelques semaines et un entretien une à deux fois par an est à garder en tête pour maintenir les effets.

FAQ : Injections capillaires et chute de cheveux

Les injections sont-elles douloureuses ?

Non. Les injections capillaires sont réalisées sans anesthésie et sont bien tolérées, voire indolores, notamment lorsqu’elles sont pratiquées en microneedling. Une légère sensibilité peut être ressentie dans les 24 à 48 heures suivant la séance, mais elle disparaît spontanément.

Est-ce efficace ?

Elles ralentissent la chute de cheveux, stimulent la croissance capillaire et rendent les cheveux plus résistants. À noter que leur efficacité dépend aussi de facteurs génétiques, nutritionnels, de maladies associées, stress, etc.

Découvrez comment les injections capillaires peuvent stimuler la repousse et densifier la chevelure ici : Stimuler la pousse des cheveux avec les injections capillaires

Peut-on associer les injections capillaires à la prise de minoxidil ?

Oui, sans aucun problème. Il est toutefois recommandé de commencer le minoxidil au moins 6 semaines avant les injections et de ne pas interrompre le traitement en cours, afin d’éviter une perte d’efficacité.

Y a-t-il des effets secondaires ?

Les effets secondaires sont en général bénins et passagers. Il peut s’agir de légères rougeurs, démangeaisons ou sensations de chaleur sur le cuir chevelu. Ces réactions régressent spontanément sous 24 à 48 heures.